S’il est incontestable que la circulation automobile a fortement diminué depuis une vingtaine d’années, l’évolution des modes de déplacement et l’augmentation des trajets domicile-travail n’ont pas permis d’apaiser l’espace public autant que souhaité.

Il convient donc d’avoir une approche globale, sans dogmatisme, intégrant la question de l’aménagement du territoire métropolitain et notamment la ré-partition des emplois et du logement à cette échelle.

Pour Paris intramuros, FNE Paris plaide pour un partage équilibré de l’espace public. La protection des piétons est primordiale. Cependant, la promotion nécessaire des mobilités actives – marche et vélo – ne doit pas se faire au détriment des transports collectifs et tout particulièrement des bus dont la fréquentation et la vitesse commerciale sont à la peine. L’amélioration du réseau de transports en commun doit aussi passer par une meilleure accessibilité pour les personnes à mobilité réduite : personnes en situation de handicap, seniors ou familles avec poussettes.

FNE Paris défend une vision cohérente de la mobilité, fondée sur des études d’impact sérieuses, des indicateurs clairs, et une véritable coordination métropolitaine. Il est temps d’en finir avec les politiques fragmentées et des réaménagements isolés de la voirie ou des places.
Nous réclamons un plan de mobilité intégré, construit en concertation avec la Métropole, mais aussi avec les citoyens – riverains comme usagers –, pour une ville plus apaisée.